Un dernier verre avant la fermeture…

Alors que la plupart des fleurs ont disparu, le lierre, qui surplombe notre terrasse, offre en octobre son abondant nectar aux insectes pollinisateurs. Ses fleurs, qui ne paient pourtant pas de mine, sont les dernières « buvettes » ouvertes avant l’hiver.

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Papillons, abeilles, mouches et ici un mâle de guêpe reconnaissable à ses longues antennes… Nombreux sont les visiteurs qui profitent de cette aubaine pour faire le plein d’énergie avant d’hiverner ou bien de trépasser.

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Des figues ardennaises

Nous sommes fiers de nos figues ardennaises : elles sont très savoureuses et nous les cueillons en ce moment dans le jardin. Ce qui, il faut bien le dire, n’est pas très courant dans la région… La variété du figuier est « Madeleine des 2 saisons » : nous l’avons planté à la naissance de notre fille Camille.

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Le bal des retardataires

Le 10/10/2016 : il est environ 14h00 et l’après-midi est bien ensoleillé. Alors que la première gelée blanche de l’automne a eu lieu le matin même, de jolies libellules rouges survolent une mare de pâture située à 3 ou 4 kilomètres de la maison.

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Elles sont assez nombreuses — une bonne dizaine — et plusieurs volent en tandem ou pondent leurs œufs sous la surface couverte de lentilles d’eau. Quel drôle de ballet aérien ! Le mâle, rouge vif, agrippe la femelle, plus terne, et l’accompagne sur le lieu de ponte. Ce sont des sympetrums qui vivent sans doute leurs dernières heures. Mais leur descendance est assurée : la prochaine génération émergera de l’eau l’été prochain.

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Le dernier chant des sauterelles

Bon d’accord, la sauterelle ne chante pas, elle stridule… Elle frotte ses ailes l’une contre l’autre pour produire un son.

En ce moment, on peut entendre la grande sauterelle verte, perchée le plus souvent dans un arbre, lancer ses stridulations puissantes, audibles d’ordinaire jusqu’à plus de 50 m — une prouesse pour un insecte. Elle a «chanté» tout l’été et ce sont là ses derniers concerts. À la fin du mois d’octobre, notre haie va devenir bien silencieuse.

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D’autres espèces de sauterelles, comme le phanéroptère, sont encore visibles à cette époque de l’année. Pour l’entendre striduler, mieux vaut être à moins d’un mètre de lui ! Voici une femelle en photo : cette sorte de « serpette » qu’elle a au bout de l’abdomen, appelée oviscapte, lui sert à pondre ses œufs. Le mâle n’en possède pas.

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