Beaucoup de mammifères sauvages utilisent davantage le flair et l’ouïe plutôt que la vue. Leurs yeux n’ont pas la capacité de distinguer autant de couleurs que nous, même s’ils sont plus efficaces à faible luminosité.
Il suffit parfois d’être habillé de vêtements aux tons neutres pour les surprendre même au beau milieu d’un chemin forestier. Debout avec un vent de face, immobile et silencieux, j’ai laissé approcher ce renard en maraude jusqu’à moins de dix mètres de moi. Le temps d’admirer ses drôles de chaussettes noires ! Puis il s’est demandé ce que j’étais… Méfiant, le goupil a fini par faire demi-tour pour emprunter un autre sentier.