Caméra cachée

Le mois de juillet 2019 a été particulièrement chaud. Je n’imaginais pas à quel point la mare créée il y a 4 ans dans notre verger allait devenir si importante en ces temps de canicule. Un simple piège photographique installé sur la berge nous dévoile chaque jour les visiteurs secrets de notre petit point d’eau. Une ribambelle de passereaux comme les bergeronnettes, linottes, bruants, chardonnerets, moineaux, merles et autres rouge-queues s’y baignent quotidiennement. Parfois, d’autres volatiles plus surprenants font leur apparition comme ces petits limicoles, les chevaliers guignettes, ces tourterelles des bois ou ce martin-pêcheur. Pourtant, cette année d’autres surprises nous attendaient encore à moins de 100 mètres de la maison. La preuve en images…

WildkameraPas de poisson pour ce héron cendré venu inspecter l’endroit.

WildkameraUne couleuvre à collier helvétique, régulièrement observée depuis l’année passée, enfin une (petite) preuve photo !

WildkameraTiens, un jeune renard explore la mare. Il reviendra plusieurs fois ce mois-ci. Même en plein jour.

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Un brocard, c’est-à-dire un chevreuil mâle, s’approche et se désaltère à plusieurs reprises.

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Toujours dans la série grosse surprise, un blaireau en maraude. Pas mal pour une mare bâchée, non ? 🙂

WildkameraDes chevaliers cul-blanc en halte migratoire dans la région.

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Et enfin de petites curieuses 🙂

Opération busard cendré

A quelques dizaines de kilomètres de la maison, un rapace menacé niche au milieu des blés. Oui mais voilà, la nichée entière risque d’être moissonnée. Des associations comme la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) ou le CPIE de Meuse (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) mènent des opérations de sauvetage grâce au travail de surveillance des bénévoles et la participation des agriculteurs. Hier, j’ai pu prendre part à l’une d’elles.

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D’abord, repérer le nid (suite à une longue prospection de terrain ce printemps par les salariés et bénévoles des associations) et attraper les poussins.

busard cendré en main-David Melbeck

Ensuite, installer autour du nid une barrière anti-prédateurs qui sera visible lors de la moisson. Enfin, remettre les jeunes, partir en prenant soin de ne pas coucher le blé et s’assurer du retour des parents.

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L’installation est maintenue même après le passage de la moissonneuse batteuse, jusqu’à l’envol complet de la petite famille de busards. Mission réussie, hier nous avons sauver 4 petits de plus.

Jeune busard cendré posé après premiers envol-David Melbeck

cage busard cendré après moisson-David Melbeck